La vincristine n’est quasiment plus utilisée dans le PTT autoimmun. En effet, les cas de PTT réfractaires ou sujets à des exacerbations multiples sont devenus exceptionnels à l’ère de l’utilisation systématique du caplacizumab et du rituximab. Historiquement, des cas cliniques ou des études rétrospectives ont rapporté l’efficacité de la vincristine dans les années 1990 (Welborn, Emrick et al. 1990; O'Connor, Bruce-Jones et al. 1992; Bobbio-Pallavicini, Porta et al. 1994). Certains auteurs ont également utilisé la vincristine en association aux échanges plasmatiques dès le début de la prise en charge (Mazzel, Pepkowitz et al. 1998), avec dans une étude portant sur 12 patients une rémission durable chez tous le patients (Ziman, Mitri et al. 2005). Cependant, une telle utilisation s’est associée à des cas de neuropathie toxique.